Quel était ton background avant Noé?
Diplômé d’HEC et du MIT, j’ai commencé ma carrière en banque d’investissement où j’ai été plongé dans du project management intense. Je suis également passé par un fonds d’investissement où je gérais un portefeuille de plus de 100 millions d’euros. Mais après quatre ans dans le milieu de la finance, j’ai décidé d’en partir car je ne m’y voyais plus à long terme.
J’avais toujours eu cette envie de pénétrer l’écosystème de la tech et des startups et c’est à ce moment-là que je me suis lancé. Je ne savais pas alors quel job allait me correspondre, j’ai donc fait plusieurs choses en parallèle : je me suis mis au code, me suis formé à la data science, initié au design et enfin j’ai accompagné des entrepreneurs dans leurs projets.
Pourquoi avoir décidé de faire Noé après tes expériences en finance et autour de l’entrepreneuriat ?
C’est durant cette année-là où j’ai travaillé sur des projets early stage que j’ai découvert ce qu’était le produit. J’ai donc décidé de me former “proprement” et l’histoire de Noé s’est faite très rapidement : j’ai pris contact avec d’anciens camarades d’HEC qui étaient PMs en poste et Noé m’a été unanimement recommandé. J’ai postulé sans hésiter !
À la sortie de Noé, qu’avais-tu en tête pour ta carrière ?
A la fin de Noé, je ne savais pas si j’allais continuer à explorer des projets entrepreneuriaux ou si j’allais chercher un job en startup. J’ai finalement été pris de court avec le Talent Pool puisque quelques jours avant la fin du programme j’étais déjà contacté par de super boîtes, dont Qonto. N’ayant pas d’idées précises en tête, je me suis laissé tenter par ces processus de recrutement et j’ai absolument adoré mes entretiens chez Qonto. C’est ainsi que je les ai rejoints.
En quoi Noé t’a été utile dans ton job actuel chez Qonto?
Qonto a une culture et une organisation produit particulière, inspirées du lean à la Toyota. Néanmoins, je retiens deux grandes leçons de mon passage chez Noé, que je garde en tête chaque fois que je débute un nouveau projet.
La première, c’est revenir aux sources : pourquoi décide-t-on de travailler sur ce problème maintenant ? Quels sont nos objectifs et comment va-t-on les mesurer ? C’est quelque chose qui était extrêmement clair chez Noé.
La seconde, c’est la grande importance de la Discovery. On peut avoir beaucoup de ressources à disposition mais on ne peut pas se passer de revenir aux utilisateurs. Sans entretiens utilisateurs bien préparés, un Product Manager n’a que des opinions et risque de “shipper des features”. C’est aussi quelque chose de très bien fait chez Noé, grâce à l’application du problème sponsor sur lequel j’avais travaillé avec Stuart.