Quel était ton parcours avant de faire Noé ?
Diplômée d’une école de commerce à Rennes en marketing digital, je me suis lancée à mon compte en tant qu’auto-entrepreneur, car c'était le covid. Puis finalement, quelques mois plus tard, je suis retournée à mon métier initial et ai travaillé en tant que consultante en agence de communication. Je m’occupais d’un compte et entre autres de l’association d’images avec le tournoi Roland Garros, ce qui m’a permis de travailler sur des thématiques en 360. Je faisais à la fois de l’événementiel, de l’image, du digital et de la distribution, tant sur le volet stratégique que le volet opérationnel.
En parallèle, j’ai créé ma boite, une marketplace B2C spécialisée dans le costume féminin.
Pourquoi as tu décidé de suivre une formation ?
Lorsque j’ai créé ma boîte (NDLR : une marketplace B2C spécialisée dans le costume féminin), j’ai découvert le monde du Produit tant sur la partie discovery que delivery. Je me suis rendue compte qu’il me manquait des compétences clés, des méthodes de travail et des frameworks. Le métier de PM m’intéressait. Je me suis alors renseignée dans le but d’acquérir ces compétences pour pouvoir ensuite débuter une carrière en Produit.
Comment s'est passé ton process de recrutement avec Delicorner ?
J’ai été contactée par les équipes de Delicorner, suite à une JobFair de Noé. J’ai effectué un premier call de screening avec le bras droit du CEO. Ensuite, j’ai eu un entretien avec le CTO et le bras droit du CEO. On a discuté de mon parcours, ma compréhension du métier de PM. Ils m’ont challengé sur la création de ma boîte. J’ai ensuite réalisé un cas pratique en live d’une heure qui portait sur un produit existant. À l’issue de cela, j’ai effectué un entretien avec la CEO. L’objectif était de vérifier ma compréhension des enjeux de la boite, du poste de PM et de connaître ma vision business et produit sur la partie discovery « métier interne » (NDLR : car je suis en charge d’un produit interne à destination des stakeholders).Le dernier entretien, je l’ai réalisé avec deux managers afin d’évaluer mon fit.
De tes expériences précédentes, qu'est ce qui t'aide aujourd'hui dans ton quotidien de PM ?
Je dirais que c’est le côté transversal et la collaboration avec les différents stakeholders. En agence, il fallait échanger avec des clients, des dev, mais aussi des scénographes, des métiers d’images et de production etc… Chacun a des enjeux et besoins différents. De même que les méthodes de travail sont différentes. La collaboration est essentielle. Il faut savoir prendre des décisions, dire "oui ou non", prioriser les besoins de chacun afin de mener à bien le projet, s’assurer de son exécution ainsi que du bon développement et fonctionnement du Produit.
Autre point, je dirais, ce sont les soft skills qui sont très importants dans le métier de PM. Je fais référence à l’organisation et à la structuration, des skills que j’ai appris en travaillant à mon compte et en agence de communication. Dans la boite dans laquelle je suis (NDLR : Delicorner), nous avons beaucoup de projets, et il faut savoir les mener de front : La discovery, la delivery, la mise en place de process, la communication aux équipes, la définition de la roadmap etc… Être organisée est primordial pour ne laisser passer aucune demande.
Qu'est ce que tu retiens principalement de la formation Noé ?
C’est principalement la Discovery. En tant que PM, il est important de s’intéresser au problème, de creuser quels sont les besoins utilisateur. Il faut adopter une démarche produit où le pourquoi intervient toujours avant le comment.
Le deuxième point tient en la diversité et la richesse du métier de PM, qui peut s’avérer complètement différente d’une entreprise à une autre. Ainsi, lors de la recherche d’un emploi, il est important de se questionner et de savoir ce qu’on veut et ne veut pas : en matière de structures, collègues, objectifs, enjeux etc… car en fonction de la boîte, on peut être amené à travailler sur un objectif business, une fonctionnalité précise et par la suite avoir plus ou moins de responsabilités. Le métier de PM peut être plus ou moins riche et dense. C’est une chose dont je n’avais pas nécessairement conscience. Pour cela, j’insiste vraiment sur la nécessité de décortiquer les fiches de poste et de se renseigner sur les boîtes, échanger avec les collaborateurs, car on n’est pas à l’abri de mauvaises surprises.
Aujourd'hui, dans tes premiers mois chez Delicorner, quels sont tes challenges ?
En tant que First PM, je dois implémenter une culture produit. Avant mon arrivée, il n y avait pas d'équipe produit. Je veille ainsi à la mise en place des nouveaux process et outils.
De manière générale, il m'arrive de devoir dire non notamment aux stakeholders en leur expliquant que leurs demandes n’aboutiront pas forcément, car certaines choses sont plus prioritaires.
Le deuxième challenge auquel je suis confrontée, je dirais qu’il tient au fait de travailler dans une boîte avec une équipe tech réduite. Quand je suis arrivée, elle était composée uniquement du CTO et d’un dev. Nous venons de recruter deux devs donc notre équipe sera un peu plus complète. Delicorner n’avait pas forcément investi dans la tech avant et présente une importante dette technique et des enjeux de croissance fort. L’objectif est de réussir à prioriser cela. C’est un travail de fonds avec une équipe réduite, il faut savoir gérer les bugs techniques, mais c’est très intéressant.
Qu'est ce que tu aimes le plus dans le quotidien d'une PM ?
Il y a 4 choses
La 1re : avoir des tâches et des responsabilités multiples. Je ne m’ennuie jamais dans mon métier de PM et j'adore ça.
La 2e : l’influence, car en tant que PM, on génère un impact sur la direction et sur les utilisateurs. On a un aperçu direct de l’impact de nos décisions.
La 3e : le contact avec la tech. C’est un univers dans lequel j’apprends tous les jours. J’adore les conversations avec mon CTO. Je suis très curieuse, je lui pose mille questions et je comprends un peu mieux tous les jours comment ça fonctionne. Je suis constamment stimulée intellectuellement.
La 4e : de manière plus large, être en contact avec tous les métiers de l’entreprise. « Être au centre du réacteur » avoir une connaissance de tous les métiers, de même qu'avoir une connaissance des enjeux de chacun et pouvoir agir sur plein d'aspects de l'entreprise.